Départ pour le paradis

Publié le par Clemequat

    Ca y’est le grand jour est arrivé ! Aujourd’hui je m’envole pour les Galápagos. J’ai rendez-vous a 8h00 l’aéroport avec Elaine et Sophie, les deux filles rencontrées lundi, pour un départ prévu a 09h00. Toujours aidé par le décalage horaire je me réveille au moins à six heures, mais ça a du bon puisque je ne serai pas en retard à l’aéroport. Le vol par contre lui si ! Nous décollons vers 09h30.


Cotopaxi
Le Cotopaxi, Plus de 5000m d'altitude.

    Nous survolons le Cotopaxi, volcan actif le plus haut au monde. Après trois heures de vol environ et une petite étape a Guayaquil, la plus grande et la plus dangereuse ville du pays nous arrivons sur l’île de Baltra dans l’archipel des Galápagos.
L'aéroport des Galapagos     On est tout de suite plongé dans un autre monde car en sortant de l’avion ce sont des cactus et des iguanes se prélassant sur le bitume brûlant de la piste qui nous attendent. Ce qui nous attend aussi c’est la taxe d’entrée dans le parc des Galápagos qui s’élève tout de même à 100 $ ! Cette formalité accomplie, nous nous laissons guider par un envoyé de la station Jatun sacha qui nous fait prendre un bus direction le port.
    Là nous embarquons sur un petit rafiot aménagé avec des chaises de jardin, mais équipé de deux moteurs de taille disproportionnée en comparaison à celle du bateau. 
                                                                           Soleil et Cactus voici les Galapagos !

Le port de Baltra     Nous larguons les amarres et commençons un petit voyage bien tranquille longeant la côte. Je m’imagine alors que nous seront arrivés dans quelques minutes. En fait pas du tout, nous prenons ensuite le large, la mer devient un peu plus houleuse et les moteurs tournent à plein régime dans un vacarme qui empêche toute conversation. De toute façon, pour certains il n’est pas question de parler, la tête plongée dans un sac plastique ils attendent avec impatience l’arrivée a bon port ! Celle ci survient au bout de trois heures de navigation environ et 90 kilomètres parcourus. Nous sommes maintenant sur l’île de San Cristobal. 
   Ici, ce sont les animaux qui sont les plus téméraires !

    La dernière étape est maintenant de rallier la station qui bien sur, ne se trouve pas en ville. Avec quelques autres volontaires qui avaient pris le même bateau que nous, nous embarquons à bord d’un taxi pick-up. Le voyage n’est pas beaucoup plus confortable que la traversée en bateau car nous nous engageons bientôt sur une piste cabossée, a cela il faut rajouter les nuages et la pluie qui font leur apparition lorsque nous grimpons en altitude.

Mon chez moi     Nous arrivons finalement a la station après 40 min de ce transport pour le moins stimulant ! A l’entrée un panneau nous souhaite la bienvenue puis nous sommes accueillis par des « Hello !» provenant de volontaires confortablement installés dans des hamacs au premier étage de la maison. Heureux présage ! Un responsable nous accueille à son tour et nous guide chacun vers nos chambres respectives. La maison nous abritant est de construction assez sommaire, bois, bambous et tôles ouverts aux quatre vents. Les toilettes sont dans une petite cabane a l’extérieur, idem pour les douches et il n’y a ni électricité,          La maison qui m'accueillera pendant un mois
ni eau chaude….Aïe, aïe, aïe !


    Mais somme toute, je ne m’attendais pas à autre chose et cela me convient très bien, il ne faut tout de même pas oublier que nous sommes sur une île au milieu de la jungle ! Vers 18 heures nous nous dirigeons vers la cuisine à une centaine de mètres pour dîner. Nous y faisons la connaissance du reste de la troupe et de César, le directeur de la station qui nous accueille chaleureusement. Demain matin on nous présenteras la station, ses activités et sa raison d’être, c’est donc parti pour un mois de vie dans la nature…

Publié dans Un mois aux Galapagos

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